Le Musée Guimet (inauguré en 1889) est né du projet de l’industriel lyonnais Émile Guimet, de créer un musée des religions de l’Égypte, de l’antiquité classique et des pays d’Asie.
Suite à plusieurs voyages, il réunit d’importantes collections qu’il transfère dans le musée qu’il a fait construire à Paris. De son vivant, l’institution se consacre de plus en plus à l’Asie.
En 1927, le musée est rattaché à la Direction des musées de France et accueille des collections rapportées de grandes expéditions en Asie centrale et en Chine, notamment.
Le directeur du musée Joseph Hackin (qui dirige aussi des fouilles en Afghanistan), réalise de grands travaux (dont la couverture de la cour centrale), pour y présenter à partir de 1938 une partie des collections khmères. Jeannine Auboyer qui succède en 1965 à Philippe Stern dans la direction du musée, veille à l’enrichissement des collections dans le domaine de l’Inde classique. Elle entreprend des travaux pour doter le bâtiment d’espaces de bureaux et de réserves et d’une nouvelle muséologie dégagée des décors néoclassiques d’origine.
En 1991, le musée Guimet ouvre un bâtiment annexe : le Panthéon bouddhique, qui Abrite dans un hôtel particulier du 19e siècle, plus de 200 œuvres réunies par Émile Guimet au cours de son voyage au Japon en 1876.
En 1996, un programme de rénovation général permet à l’institution de s’affirmer comme un centre de connaissance des civilisations asiatiques au cœur de l’Europe. Les architectes Henri et Bruno Gaudin ont donné la priorité à la lumière du jour et à la création de perspectives ouvertes dans les 5 500m2 de galeries permanentes.